Des cas majoritairement survenus à La Réunion, touchant en grande partie des personnes âgées rapporte Mayotte La 1ère.
Parmi les patients concernés, l’âge moyen dépasse les 74 ans. Trois décès ont été enregistrés, bien que pour deux d’entre eux, l’implication du vaccin reste à ce jour incertaine. En revanche, pour l’un des cas mortels, la responsabilité du vaccin semble “très vraisemblable” selon les experts.
L’enquête de pharmacovigilance, déclenchée dès le lancement du vaccin en France, fait également état de 47 déclarations d’effets indésirables, dont certains jugés inhabituels.
Plusieurs effets inattendus sont désormais dans le viseur des autorités : encéphalopathies, chutes inexpliquées après l’injection, et microangiopathie thrombotique, un trouble rare mais grave. Ces signaux font actuellement l’objet d’une évaluation européenne approfondie.
L’un des problèmes pointés par l’ANSM concerne des mésusages : le vaccin a été administré à des personnes immunodéprimées, alors qu’il est strictement contre-indiqué dans ces cas.
En conséquence, les autorités sanitaires ont suspendu la vaccination chez les personnes de 65 ans et plus depuis fin avril, quelle que soit la présence ou non de comorbidités.
Ce vaccin reste un outil précieux pour prévenir une maladie virale grave, mais son usage demande une vigilance accrue, notamment chez les populations les plus vulnérables. L’ANSM continue de surveiller la situation de près pour ajuster ses recommandations et garantir un équilibre entre protection et sécurité.