L’île entre ainsi dans une phase plus critique de gestion de crise, avec une mobilisation renforcée des services de l’État, des collectivités et des professionnels de santé rapporte Mayotte La 1ère.
Après plusieurs semaines d’alerte sanitaire progressive, le préfet François-Xavier Bieuville prend la tête de la réponse opérationnelle. Il est désormais chargé de piloter les actions de terrain : démoustication massive, communication accrue, coordination des soins et appui logistique aux structures médicales, déjà sous tension.
À ce jour, 465 cas ont été recensés, mais les autorités sanitaires s’attendent à franchir le seuil du millier dans les prochains jours. Les zones de Petite-Terre et Mamoudzou sont particulièrement touchées. Dans ces secteurs, le diagnostic systématique est suspendu : les patients présentant les symptômes typiques (fièvre soudaine, douleurs articulaires, fatigue intense) sont désormais considérés comme cas probables, et des campagnes de vaccination ont été lancées en urgence.
L’ARS appelle les Mahorais à la vigilance : le virus peut évoluer vers des formes graves, notamment chez les personnes âgées, les nourrissons et les malades chroniques. Dans certains cas, des douleurs articulaires peuvent persister plusieurs mois, voire années.
Outre la vaccination (recommandée pour les 18-64 ans), la lutte contre les moustiques reste la première barrière : couvrir les réservoirs d’eau, vider les contenants, évacuer les déchets, porter des vêtements couvrants, utiliser des répulsifs.
“Les prochaines semaines seront cruciales dans la lutte contre la propagation du virus”, prévient l’ARS.
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