Il est 7 heures à peine lorsque le professeur, muni de ses clés, ouvre les portes de l’établissement encore désert. Quelques minutes plus tard, des voyous profitent de l’accès pour s’engouffrer dans les locaux, le bousculer et le dépouiller sans ménagement. Pris de court, seul face à ses agresseurs, l’enseignant n’a eu d’autre choix que de céder rapporte L’Info Kwezi.
Ses collègues, arrivés peu après, le trouvent en état de choc. Ils déclenchent immédiatement l’alerte et viennent en aide à leur confrère. L’agression provoque une onde d’indignation parmi l’équipe éducative, déjà à bout face à l’insécurité croissante dans et autour de l’école.
En réaction, les enseignants de l’établissement ont immédiatement fait valoir leur droit de retrait. Ils dénoncent un climat devenu intenable et demandent des mesures concrètes de protection. Certains évoquent même un mouvement de grève en préparation, si rien n’est fait rapidement pour sécuriser les lieux.