Les premières doses sont arrivées, fruit d’une coordination accélérée entre l’Élysée, le ministère de la Santé et l’Agence Régionale de Santé de Mayotte rapporte le Journal de Mayotte. Le vaccin est désormais disponible gratuitement, sur prescription médicale, pour les personnes de 65 ans et plus, ainsi que pour les adultes à risque (diabète, insuffisance cardiaque, asthme, etc.).
« Protégez-vous des formes graves », appelle le CHM dans un message relayé sur ses réseaux.
Mayotte recense actuellement 32 cas, dont 6 autochtones. Mais les autorités sanitaires redoutent que les chiffres réels soient bien supérieurs. À La Réunion, l’épidémie a pris une tournure dramatique : 35 000 cas estimés et 7 décès, dont un nourrisson emporté ce même mardi au CHU de Saint-Pierre.
Les enfants en bas âge et les personnes âgées sont les plus exposés aux formes sévères de la maladie.
En plus de la vaccination, la prévention reste essentielle : se protéger avec des moustiquaires, des répulsifs, supprimer les eaux stagnantes autour de chez soi et gérer correctement les déchets.
Le chikungunya se manifeste souvent par une fièvre soudaine, des douleurs articulaires intenses, de la fatigue, parfois accompagnées de vomissements, éruptions cutanées, ou maux de tête. Les symptômes apparaissent généralement 4 à 7 jours après la piqûre d’un moustique infecté.
À Mayotte, les autorités espèrent que cette campagne vaccinale permettra de freiner l’avancée du virus avant qu’il ne prenne la même ampleur que chez le voisin réunionnais. Pour les plus fragiles, le compte à rebours est lancé.