Derrière ces infractions routières, un phénomène plus vaste semble se dessiner : un trafic organisé de pièces détachées en pleine expansion rapporte L’Info Kwezi.
Depuis le passage du cyclone Chido, la demande en pièces automobiles a explosé. Nombreux sont les propriétaires de véhicules endommagés qui peinent à obtenir une indemnisation rapide de leur assurance ou qui se voient tout simplement refuser toute prise en charge. Pris au piège, certains se tournent vers des solutions alternatives, alimentant ainsi un marché noir florissant.
Les enquêteurs soupçonnent une mécanique bien huilée : des pièces sont volées, puis revendues illégalement à des automobilistes en quête de réparations à moindre coût. Le chef-lieu, où la circulation est dense et les garages débordés, semble être l’un des épicentres de ce commerce clandestin.
Autre fait troublant, les forces de l’ordre interceptent de plus en plus de mineurs au volant de véhicules suspects. Souvent en groupe, ces jeunes circulent dans des voitures dont les plaques et les numéros de série suscitent des doutes. S’ils ne sont pas directement impliqués dans le vol des véhicules, leur rôle dans l’acheminement et la redistribution des pièces commence à intriguer les enquêteurs.