Selon un des occupants, la situation est tendue depuis plusieurs jours rapporte L’Info Kwezi. « Hier, vers 15h, des habitants mahorais de Kawéni sont venus nous dire de quitter les lieux. Ils nous ont demandé de libérer l’école », raconte cet homme, présent dans l’établissement depuis le 15 décembre, date à laquelle il avait trouvé refuge après le passage du cyclone Chido.
Les migrants affirment ne pas être opposés à l’idée de partir, mais sous une condition essentielle : être relogés. « Nous partirons dès que la préfecture nous proposera des logements », explique le même témoin. Leur présence, bien qu’encombrante pour la reprise des activités scolaires, semble être tolérée dans l’attente d’une solution.
Un autre occupant affirme comprendre les revendications des riverains et la nécessité de libérer les établissements scolaires. « Nous savons que nous ne devons pas bloquer l’école. Nous leur avons demandé de patienter, car nous savons que des programmes sont en cours au niveau de la préfecture », explique-t-il.