À ce jour, 40 décès sont confirmés, un chiffre validé par l’hôpital de Mamoudzou rapporte Mayotte Hebdo. Le préfet insiste cependant sur la difficulté de faire un décompte précis des disparus : « Il est complexe de différencier les victimes directes de Chido de celles liées à d’autres causes », a-t-il déclaré lors d’un point presse mercredi. Il réfute catégoriquement les rumeurs faisant état de 60.000 disparus, une information circulant sur les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines.
Depuis le passage du cyclone le 14 décembre, 514 opérations de secours ont été menées dans les quartiers les plus touchés. Pompiers, forces de l’ordre et Croix-Rouge se sont mobilisés pour atteindre les populations isolées et fournir une assistance médicale. Ces interventions ont permis de soigner des centaines de blessés et de constater les décès officiellement enregistrés.
Face à ces chiffres flous, le sénateur mahorais Saïd Omar Oili a interpellé le ministre de l’Intérieur pour obtenir davantage de clarté sur le bilan humain. L’élu estime que les données disponibles ne reflètent pas la réalité de l’impact de Chido sur la population. « Les familles des disparus ont besoin de réponses et de certitudes », a-t-il déclaré dans une lettre ouverte.