Leur principal grief porte sur une prime de vie chère de 150 euros mensuels, incluse dans le protocole de fin de conflit du mois de juillet dernier rapporte Mayotte La 1ère. À ce jour, selon les représentants syndicaux, cette mesure n’a toujours pas été appliquée. « Nous considérons que ce protocole n’a pas été respecté », déplore Mounir Mogne, secrétaire départemental SUD PTT, soulignant que la confiance est ébranlée par l’absence de mise en œuvre de cet engagement.
Mais ce n’est pas tout. Les syndicats exigent une revalorisation des carrières, des outils de travail adaptés—en particulier des véhicules adéquats pour effectuer les tournées—et un dialogue social plus franc et réactif. Pour eux, les lenteurs et le manque d’écoute sont autant de maux qui freinent la résolution des problèmes récurrents.
Si la direction ne se montre pas ouverte aux négociations, le mouvement pourrait se prolonger. À l’approche des fêtes, période de grand afflux de colis et de courriers, les usagers pourraient être directement impactés par ce bras de fer syndical.