Face à cette situation, la préfecture a pris des mesures d’urgence en fermant les collèges et lycées de plusieurs communes, laissant des milliers d’élèves sans cours ce mardi 12 novembre rapporte Mayotte La 1ère.
L’origine du problème remonte à un incident électrique survenu dans la nuit de lundi à mardi, perturbant le fonctionnement de l’usine d’Ouroveni. Conséquence directe : l’approvisionnement en eau est interrompu à Chiconi, Dembéni, Sada, Ouangani, Bandrélé, Chirongui, Bouéni et certains villages de Kani-Kéli. Selon un communiqué de la préfecture, les équipes de la SMAE (Société Mahoraise des Eaux) sont mobilisées sur le terrain pour évaluer l’ampleur des dégâts et rétablir la distribution dans les plus brefs délais.
Face à l’absence d’eau dans plusieurs établissements, la décision a été prise de renvoyer les élèves chez eux plus tôt que prévu. Les transports scolaires ont été déployés pour assurer le retour des collégiens et lycéens. « Les cours ont été suspendus pour préserver le bien-être des élèves », précise la préfecture.
Pour coordonner les efforts et trouver des solutions rapides, la préfecture a activé le centre opérationnel départemental. Cette cellule de crise regroupe les autorités locales, la SMAE et les différents opérateurs du territoire. Généralement déployé en cas de catastrophes naturelles, ce dispositif avait été mobilisé en 2022 lors d’une coupure massive d’électricité.
Ces nouvelles coupures interviennent dans un contexte déjà tendu : Mamoudzou, le chef-lieu, a connu des problèmes d’approvisionnement en eau le week-end dernier après de fortes pluies. En raison de la mauvaise qualité des eaux brutes, l’usine de potabilisation n’a pas pu fonctionner normalement, prolongeant ainsi les perturbations jusqu’à ce mardi.