Une décision que le syndicat impute à une pression croissante de la direction, accusée de proférer des menaces de sanctions disciplinaires contre les grévistes rapporte Mayotte La 1ère.
« Les agents ont reçu des messages d’intimidation et des visites policières sur les sites occupés. Le droit de grève est pourtant garanti par la Constitution, » déclare Soua Mze Ali, secrétaire générale du SNUTER-FSU, dénonçant des méthodes qu’elle juge contraires au droit du travail. Malgré la suspension temporaire du mouvement, le syndicat reste déterminé à faire valoir ses revendications. « On ne lâche rien », assure Mze Ali, promettant que la mobilisation continuera sous d’autres formes.
La grève, initiée pour protester contre les critères de versement des primes RIFSEEP, fait suite à un mouvement similaire en août. Après celui-ci, des accords avaient été signés entre la direction et les syndicats CGT, FO, et CFDT, rendant selon le président du SIDEVAM, Houssamoudine Abdallah, la nouvelle mobilisation injustifiée. Cependant, le SNUTER-FSU, qui se sent marginalisé dans les négociations, persiste dans sa lutte, refusant d’être perçu comme un « syndicat de l’extérieur ».