Depuis août, une recrudescence inquiétante de ces actes a été signalée, plongeant les associations de protection de la faune marine dans l’alarme rapporte L’Info Kwezi.
L’Association pour la Sauvegarde de la Vie Marine (ASVM) de Mtsamoudou tente désespérément de faire cesser ces pratiques destructrices. À travers plusieurs reportages et preuves accablantes, l’association a montré les restes macabres de tortues braconnées, leurs carapaces jonchant le sable des plages, notamment autour de Charifou, où des campements de fortune utilisés par les braconniers ont été découverts.
L’incident le plus récent, survenu sur la plage d’Agalatsara, a marqué un tournant dramatique. Les membres de l’ASVM, en mission de surveillance, ont été agressés par des braconniers armés alors qu’ils tentaient de sauver une tortue en plein dépeçage. Face à la menace, les bénévoles ont dû faire appel à la gendarmerie, mais les assaillants ont réussi à s’enfuir, laissant derrière eux l’image désolante d’un combat inégal. Les braconniers, protégés par leur mobilité en pirogue, continuent de fuir les autorités, et, pour l’heure, leurs actes demeurent impunis.