Le scénario est devenu quotidien : rassemblements stratégiques, bousculades entre les rond-points de Baobab et du stade de Cavani, et interventions musclées des forces de l’ordre utilisant des bombes lacrymogènes. En retour, ces bandes ripostent avec des jets de pierre. Ces échauffourées prennent souvent leur élan aux abords des établissements scolaires, notamment le lycée de Bamana. Les raisons de ces affrontements restent floues, mais certains parlent d’une « guerre des gangs ». Certains de ces jeunes émeutiers envisageraient même de s’en prendre aux nouveaux bus scolaires selon Mayotte Hebdo.
Les commerces locaux subissent de lourdes conséquences, avec des établissements comme « Les Haly’s Café » et plusieurs pizzerias ayant été ciblés. Beaucoup de ces commerçants choisissent désormais de fermer leurs portes plus tôt pour éviter d’être pris dans la tourmente.
D’après Laurent Simonin, directeur territorial de la police nationale, les heurts ont nettement augmenté récemment. Depuis le début des troubles, 46 personnes ont été arrêtées. Pour contrer cette vague de violence, des unités de police sont déployées devant les écoles aux heures de pointe, avec un renforcement prévu dès le 1er septembre.
Alors que la communauté espère un retour au calme, les forces de l’ordre et les autorités locales travaillent ensemble pour comprendre et mettre fin à ces désordres.