La séquence en question, bien qu’éphémère, a suscité une vive réaction après sa diffusion sur une page satirique populaire sur Facebook. Curieusement, ce passage n’avait pas initialement attiré l’attention, malgré sa publication sur la page officielle du gouvernement d’Anjouan.
La classe politique comorienne n’est pas restée silencieuse face à cette controverse. Maître Saïd Larifou, avocat franco-comorien et figure politique de renom, a vivement critiqué ces propos, qualifiés d’antisémites, et appelé l’Union Africaine à exprimer son indignation. D’autres voix politiques ont rejoint le chorus de condamnation, déplorant des paroles jugées inappropriées pour un chef d’État selon Mayotte Hebdo.
Face à cette polémique, les autorités religieuses restent divisées. Tandis que certains refusent de commenter, considérant cette affaire comme une « fausse polémique« , d’autres spécialistes religieux soulignent la nécessité de contextualiser ces propos. Mohamed Bajrafil, théologien reconnu, voit dans les paroles d’Assoumani non pas de l’antisémitisme, mais plutôt une manifestation de l’immobilisme religieux.
Cependant, la communauté internationale est alertée, comme l’illustre la réaction de Yhoulam Athoumani, docteur en droit public, qui a exhorté à une condamnation ferme des propos du président.