En tête de cette inflation, le secteur de l’alimentation connaît une hausse de 0,9% en juillet, soit 9,5% en glissement annuel. Cette augmentation est légèrement en-dessous de la moyenne nationale, qui s’élève à 12,7%. Les produits frais subissent une augmentation de 8,2% et les autres denrées alimentaires de 9,7%. Une hausse qui ne manquera pas d’alarmer les ménages, en particulier les plus modestes déjà fragilisés par l’inflation.
Par ailleurs, les produits manufacturés ne sont pas en reste, avec une augmentation de 1% en juillet, après une période de légère baisse les mois précédents. La rentrée scolaire pourrait s’avérer coûteuse pour de nombreuses familles, avec une hausse de 3% pour l’habillement et les chaussures.
Quant aux services, ils subissent une augmentation de 1,5% ce mois-ci. Les transports en particulier ressentent cette inflation, avec une montée spectaculaire des prix de 10,2%.
L’énergie, pilier du fonctionnement de nombreux foyers, n’est pas en reste. Les Mahorais ont dû s’adapter à une hausse de 0,8% en juillet, principalement due à l’augmentation des prix des produits pétroliers, affectant directement les coûts de carburant et l’électricité.
Face à cette tendance inflationniste, les ménages mahorais sont appelés à la prudence. Une augmentation globale de 4,3% sur un an teste la résilience de l’économie locale et le pouvoir d’achat de ses habitants, nécessitant des mesures adaptées pour soutenir les plus vulnérables.