Ces agressions ont atteint leur paroxysme vendredi dernier. Malgré la mobilisation des gendarmes, une bande d’émeutiers décidés a réussi à paralyser la circulation pendant des heures. L’usage de grenades lacrymogènes a été nécessaire pour disperser cette foule hostile.
Selon des témoignages, ces agresseurs étaient constitués d’un groupe d’une vingtaine à une trentaine d’individus. Leur présence à proximité d’un dépôt d’autocars de transport scolaire suscite des craintes légitimes. En effet, les chauffeurs d’autocars avaient déjà été la cible de multiples attaques l’année dernière, notamment des jets de pierres selon L’info Kwezi.
Le climat anxiogène qui prévaut à Bandraboua est une préoccupation majeure pour les autorités locales, en particulier à l’approche de la rentrée scolaire.
Face à cette situation, un appel est lancé aux autorités pour qu’elles mettent en place des mesures fermes et rapides. Il est impératif de rassurer la population et de garantir un environnement sûr pour la reprise des cours. Il est également essentiel de comprendre les raisons sous-jacentes à cette montée de violence afin d’y apporter des solutions durables.