Des images et des vidéos de ces expulsions ont été largement diffusées sur les réseaux sociaux, provoquant l’indignation de la communauté. L’un des expulsés a déclaré : « Nous avons été expulsés, nous ne sommes pas venus ici de notre propre gré. » Ces témoignages remettent en question la version officielle selon laquelle les départs seraient volontaires.
Des départs volontaires?
La population locale est divisée face à cette situation, certains exprimant leur solidarité envers les expulsés, tandis que d’autres soulignent les défis économiques et sociaux auxquels l’île est déjà confrontée. Le maire de la capitale a confirmé l’arrivée des expulsés, mais a exprimé sa préoccupation quant à l’approche de la police aux frontières. Il a critiqué le manque de rigueur dans la collecte d’informations de base sur les expulsés et a appelé à une enquête approfondie sur leur passé. Un jardin proche de la poste de Mutsamudu est devenu un refuge pour ces expulsés, qui n’ont aucun lien préexistant avec l’île. Les ressources limitées et les capacités d’accueil de l’île rendent la situation encore plus délicate.