À l’occasion de la Fête du Travail, les syndicats de Mayotte, notamment la CFDT et la CGT, ont uni leurs voix pour réclamer une convergence sociale avec la métropole rapporte L’Info Kwezi.
Sous les banderoles et au rythme des discours, le SMIC mahorais est revenu au cœur du débat. Jugé injustement inférieur à celui de l’Hexagone, il incarne, pour les syndicats, l’un des symboles d’un traitement à deux vitesses entre les citoyens mahorais et ceux de l’Hexagone. Une situation qu’ils refusent de voir perdurer.
Cette année, le cortège a accueilli une délégation parlementaire venue écouter les doléances et afficher son soutien. Les élus ont martelé leur engagement : défendre l’alignement du salaire minimum dans le cadre de la future loi Mayotte, bientôt débattue à l’Assemblée nationale.
Sur le pavé, les revendications étaient claires : justice sociale, lutte contre les discriminations, égalité des droits. Mais l’ambiance, elle, est restée pacifique. Les passants ont été chaleureusement accueillis, invités à s’informer et à échanger avec les manifestants.
Au-delà des pancartes, c’est une population qui aspire à être traitée avec la même dignité, les mêmes droits et les mêmes chances que le reste des citoyens français.